Les sapeurs-pompiers rencontrent des difficultés quotidiennes dues à l’épuisement des équipes, au manque d’attractivité du métier, à du matériel vieillissant, comme au renoncement d’équiper la plateforme logistique Chasseneuil ou encore au report de la rénovation du centre de Lencloître, faute d’argent. Ce manque de financement a même conduit le Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Vienne (SDIS 86) à se tourner vers le mécénat. Or, le SDIS 86 est l’un des moins coûteux de France. Avec un budget de 13.9 M€ en 2024 (+2.2% par rapport à 2023), la hausse ne couvre même pas l’inflation (+4.9% en 2023). Le secteur privé ne doit pas se substituer au manque d’investissement public. D’évidence, le Département doit mettre les moyens pour la sécurité de toutes et tous !
Juillet 2024 : Subvention à la baisse, éducateurs et population en détresse
La droite départementale a acté une nouvelle coupe budgétaire : 250 000€ de moins à l’ADSEA, l’Association Départementale de la Vienne pour la Sauvegarde de l’Enfant à l’Adulte. Un désengagement présenté comme un ajustement budgétaire. Mais les conséquences sont lourdes : cinq postes d’éducateurs de rue sont supprimés. A Poitiers, on passerait ainsi de 12 à 9, les quartiers de Bellejouanne et des Trois-Cités seraient abandonnés. Nous apportons tout notre soutien aux acteurs de la prévention spécialisée, qui effectuent un travail indispensable pour protéger enfants et public vulnérable. La droite départementale doit revenir sur sa décision. Les éducateurs de rue ne peuvent être une variable d’ajustement.
Avril-Mai 2024 : Budget 2024 : une logique comptable inacceptable
La droite départementale reste fidèle à sa logique comptable. Des choix doivent certes être faits. Encore faut-il qu’ils soient judicieux. Le report de la réhabilitation des collèges Pierre de Ronsard et du Jardin des Plantes est fait sur le dos des collégiens, de l’équipe enseignante et des personnels. Sans oublier les importantes coupes actées au nom du cadrage budgétaire : 130 000€ en moins pour l’action sociale et autant de moins pour la culture. Dans le même temps, sont dilapidés plus de 100 000€ pour la création de la marque touristique “La Vienne”, 180 000€ pour voir passer la flamme olympique et encore plus de 162 000€ pour l’Historial. Nous restons mobilisé.e.s contre l’austérité et en faveur d’un budget en accord avec les missions du Département : juste, solidaire et protecteur.
Mars 2023 : L’Historial déjà à la peine
A l’inverse du succès de l’Arena, l’Historial peine à trouver son public : un peu moins de 15 000 visiteurs en 2023, entrées gratuites comprises. Soit une baisse de 10% en un an et déjà un déficit de 78 000€. On est loin des fréquentations mirifiques qu’ont fait miroiter ses promoteurs 60 000 visiteurs étaient attendus ou 25 000€. Les objectifs ne cessent de se dégonfler, mais pas les millions d’euros d’argent public engloutis. Il faut dire que la communication est mauvaise : le visuel censé représenter Aliénor est anachronique, de la robe à la dague, tout est de pacotille. Y compris l’image que ça donne de l’Historial. Même rebaptisé Château de Monts-sur-Guesnes, il est en restera trop loin de Tours et trop loin de Poitiers pour attirer les foules sur le fied de l’ex-président Belin.