Compte-rendu de la Décision modificative n°2 du 27 Septembre 2024

Lors de la semaine du Lundi 23 au Vendredi 27 Septembre, le Conseil Départemental était réuni pour sa Décision Modificative 2 (DM2).

Les élu·es la Vienne en Transition en séance

Avant-propos


Lors de la semaine du lundi 23 au vendredi 27 septembre, le Conseil départemental était réuni pour sa Décision Modificative 2 (DM2). Le lundi matin, lors de la séance d’ouverture, Ludovic Devergne, président du groupe La Vienne en Transition, s’est exprimé sur plusieurs sujets. D’abord sur la rénovation technique des salles d’assemblée et de réunion, excessivement coûteuse (750 000€). Au détriment du budget du social, et plus particulièrement de l’enveloppe financière de l’ADSEA pour les éducateur.ices de la prévention. Cette décision a occasionné la perte de plusieurs postes d’éducateur.ices de rue, sur plusieurs secteurs de quartiers prioritaires des villes de Châtellerault et de Poitiers. Cela veut dire moins de familles accompagnées et de nouvelles personnes au chômage.


Ludovic Devergne a souligné le comportement du chef de l’Etat, véritable « pompier pyromane » depuis des années, et appelle au rassemblement : « Il faut rassembler, mais chacune et chacun veut le faire sur ses positions. Le rassemblement est mis en place pour continuer dans la politique actuelle. Les propos portés par le gouvernement ne sont pas rassurants ». Ludovic Devergne a souligné l’absurdité des propos de l’ancien Ministre de l’Économie : « Les propos de Bruno Le Maire sont scandaleux, on voit dans quel état ils ont mis l’État »..

Ludovic Devergne prenant la parole au nom du groupe La Vienne en transition


Le groupe salue par ailleurs la démarche du Département sur la sectorisation des collèges, avec un travail de qualité. L’une des problématiques principales du pays est la fracture sociale, avec la nécessité d’un brassage des populations. Le Département y travaille. Ludovic Devergne rappelle que la Vienne en Transition sera toujours un groupe d’opposition constructif, et que pour cela « il faut soutenir quand les choses vont dans le bon sens ».

Délibération n°1 sur la politique de l’eau


Grégory Vouhé a dénoncé la mauvaise gestion de l’eau. Avec depuis 30 ans des problèmes de quantité et de qualité

Le groupe s’est abstenu sur cette décision.

Délibération n°15 sur les tarifs de la restauration des collèges publics du département :

Ludovic Devergne a salué le choix de ne pas augmenter les tarifs pour les élèves. Ce choix est important au vu des difficultés financières de nombreuses familles.

Ludovic Devergne a souligné cependant l’importance de réduire les tarifs pour les assitant.es d’éducation (AED) et accompagnant.es d’élèves en situation de handicap (AESH), agent.es qui n’ont pas de gros revenus. Il faut donc penser à la corrélation du tarif des repas et des salaires.

Ludovic Devergne a aussi rappelé la proposition de la Vienne en Transition concernant la mise en place de tarifs au quotient familial, voire même aux taux d’effort. Ceci permettrait une prise en compte plus juste des revenus et réalités budgétaires des familles.

Le groupe a voté cette délibération.

Ludovic Devergne, en séance

Délibération 17 sur la Dotation Globale de Fonctionnement des collèges pour 2025 :


Ludovic Devergne a questionné les choix faits sur la diminution des dotations en fonction des établissements, notamment ceux du collège Jean Moulin de Montmorillon et Jules Verne de Buxerolles. Le premier connaît une diminution de 41% et le second de 28.2% par rapport à l’année dernière ! L’argument de la droite départementale est que ces deux établissements ont à ce jour des réserves financières importantes. Ludovic Devergne a alors souligné un potentiel sentiment que l’on punit les bons élèves, les établissements qui ont bien géré leur dotation.


Grégory Vouhé est revenu sur l’important retard de réhabilitation du collège du Jardin des Plantes, notamment concernant son infirmerie.

Grégory Vouhé, en séance

Le groupe a voté pour cette délibération.

Délibération n°33 sur la Décision Modificative n°2 sur les finances


Ludovic Devergne a indiqué que les marges de manœuvre du budget du Département sont amoindries. La démarche du groupe sera toujours de proposer des alternatives, des politiques différentes.

Le groupe s’est abstenu sur cette délibération.

Septembre 2024 : Une sécurité au rabais ?

Les sapeurs-pompiers rencontrent des difficultés quotidiennes dues à l’épuisement des équipes, au manque d’attractivité du métier, à du matériel vieillissant, comme au renoncement d’équiper la plateforme logistique Chasseneuil ou encore au report de la rénovation du centre de Lencloître, faute d’argent. Ce manque de financement a même conduit le Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Vienne (SDIS 86) à se tourner vers le mécénat. Or, le SDIS 86 est l’un des moins coûteux de France. Avec un budget de 13.9 M€ en 2024 (+2.2% par rapport à 2023), la hausse ne couvre même pas l’inflation (+4.9% en 2023). Le secteur privé ne doit pas se substituer au manque d’investissement public. D’évidence, le Département doit mettre les moyens pour la sécurité de toutes et tous !

Juillet 2024 : Subvention à la baisse, éducateurs et population en détresse

La droite départementale a acté une nouvelle coupe budgétaire : 250 000€ de moins à l’ADSEA, l’Association Départementale de la Vienne pour la Sauvegarde de l’Enfant à l’Adulte. Un désengagement présenté comme un ajustement budgétaire. Mais les conséquences sont lourdes : cinq postes d’éducateurs de rue sont supprimés. A Poitiers, on passerait ainsi de 12 à 9, les quartiers de Bellejouanne et des Trois-Cités seraient abandonnés. Nous apportons tout notre soutien aux acteurs de la prévention spécialisée, qui effectuent un travail indispensable pour protéger enfants et public vulnérable. La droite départementale doit revenir sur sa décision. Les éducateurs de rue ne peuvent être une variable d’ajustement.

Avril-Mai 2024 : Budget 2024 : une logique comptable inacceptable

La droite départementale reste fidèle à sa logique comptable. Des choix doivent certes être faits. Encore faut-il qu’ils soient judicieux. Le report de la réhabilitation des collèges Pierre de Ronsard et du Jardin des Plantes est fait sur le dos des collégiens, de l’équipe enseignante et des personnels. Sans oublier les importantes coupes actées au nom du cadrage budgétaire : 130 000€ en moins pour l’action sociale et autant de moins pour la culture. Dans le même temps, sont dilapidés plus de 100 000€ pour la création de la marque touristique « La Vienne », 180 000€ pour voir passer la flamme olympique et encore plus de 162 000€ pour l’Historial. Nous restons mobilisé.e.s contre l’austérité et en faveur d’un budget en accord avec les missions du Département : juste, solidaire et protecteur.